Comment allez-vous ?

J’ai eu récemment une sorte de révélation sur mes propres croyances.

Comme je vous parlais dans les deux précédents épisodes de la question du bonheur et de la surenchère au bonheur dans nos sociétés.

J’ai pris un temps pour examiner mes propres pensées et croyances sur le bonheur.

Je me suis rendue compte de cette croyance personnelle.

Celle que le bonheur est dans la richesse des relations, des interactions et de la communication.

Alors, évidemment, comme je vous l’ai dit dans les précédents épisodes, le bonheur est une émotion.

Et non pas un état permanent qu’on atteint définitivement, ce n’est pas un état figé.

Mais ma curiosité est allée vers cette croyance personnelle sur le bonheur.

Et c’est de ça que je vais vous parler aujourd’hui.

Pourquoi je pense personnellement que le bonheur est dans la richesse des relations, des interactions et de la communication

C’est long comme définition, certes.

Les relations, selon mon humble opinion, ce sont tous ces liens que nous avons avec nous-mêmes et avec les autres.

Elles existent de ce que nous pensons de nous-mêmes et des autres.

C’est aussi la façon avec laquelle on se présente pour soi et les autres.

En plus de la façon avec laquelle on se parle, avec laquelle on communique nos idées.

Les 3 obstacles qui causent la souffrance

Si on part de cette hypothèse, il y a 3 facteurs qui causent notre souffrance.

Ce que nous pensons comme élément factuel voire vérité absolue sur nous-mêmes et les autres 

Quand on s’attache à nos croyances anciennes (je suis ceci ou cela, telle personne est ainsi…) sans remettre en question le perpétuel mouvement de progression

Notre attachement à changer les autres

Avec cette idée de garder le contrôle sur ce que les personnes peuvent penser ou dire de nous. Et on tombe dans le piège de vouloir plaire à tout le monde sans limites claires.

Le fait de ne pas communiquer clairement notre besoin.

En passant par des insinuations, reproches, des “il/elle” devrait savoir

Une question d’état d’esprit

Quand on se met dans cet esprit-là.

Un état d’esprit centré sur le contrôle, la résistance émotionnelle et la rigidité des croyances.

Il nous est difficile d’atteindre une certaine forme de sérénité ou de flexibilité mentale.

Parce que ce n’est que grâce à ces capacités que nous pouvons élargir notre champ de conscience.

Et être plus intentionnel.les dans nos relations et dans nos vies.

Le plus souvent, à défaut de développer ces capacités, le bonheur devient une quête d’éléments extérieurs.

Une quête de plaisir ou de bien-être voire juste un évitement de l’inconfort.

On se sent heureux ou heureuse en couple parce que notre partenaire nous offre un cadeau.

Ou bien on pense ressentir un bonheur au travail quand on a une augmentation ou une promotion.

Parfois, on ressent un bonheur en tant que parents quand nos enfants se comportent comme on veut qu’ils.elles se comportent.

Vous voyez bien, que dans tous ces exemples, on donne la responsabilité et le pouvoir sur l’émotion du bonheur qu’on veut ressentir à des éléments extérieurs à nous.

Et au lieu de ressentir cette émotion du bonheur, on se sent désarmé.

En lutte permanente pour contrôler.

Nous perdons notre pouvoir et notre capacité à ressentir.

Maintenant, je vous entends me dire : mais ma vie est différente.

Il y a d’abord une différence entre contrôle et limites personnelles.

Quand je connais mes limites personnelles, je peux les communiquer clairement.

Mais quand je veux contrôler les autres, je fais en sorte de leur plaire ou leur communiquer de façon passive/agressive les messages sur mes limites et besoins.

Et c’est épuisant.

Maintenant, si on revient un peu sur la définition que je vous ai proposé pour le bonheur.

Notre relation à nous-même est essentielle

Pensons à notre relation avec nous-même.

Comment on se parle ? Comment on se juge ? Quelle pression on se met chaque jour pour être conforme à ce qu’on attend de nous ?

C’est bien de vouloir cocher toutes les cases, mais pensez-vous que ça contribue au bonheur ?

Aussi, c’est magnifique de vouloir donner le meilleur de soi-même mais à quoi bon si c’est au dépend de notre bien-être émotionnel ?

C’est génial d’avoir de l’ambition et de vouloir réussir mais elles servent à quoi si elles vous rendent  misérable et esclave de la réussite ?

Avant de vous laisser, voici la piste de réflexion pour la semaine 

Le bonheur tel qu’il est vendu par nos sociétés est un attachement à des éléments extérieurs à soi.

Des possessions, de la réussite, à un statut social ou à une forme de normalité dictée par les injonctions.

Il faut se marier, il faut acquérir un bien immobilier, il faut avoir des enfants, il faut, il faut …

C’est aussi un attachement à l’ego : se comparer aux autres, être dans la compétition, …

Et même si vous vous dites détachés de cela.

Cette croyance reste en arrière-plan un conditionnement auquel nous avons été soumises depuis l’enfance.

Développer une relation avec soi-même authentique.

Des relations avec les autres dans lesquelles vos limites personnelles et émotionnelles sont respectées.

Accepter ce qui est vous permet une plus grande flexibilité mentale.

Et vous pouvez choisir le bonheur comme émotion indépendamment de ce que la vie vous envoie.

Indépendamment de comment les autres se comportent.

>> NOUVEAU : Workshop en ligne : Arrêtez de céder à la pression du quotidien <<

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