Aujourd’hui, nous commençons une série de 3 épisodes sur le bonheuuur.

Le bonheur..

On se marie. C’est le bonheur.

Des enfants. Que du bonheur.

Parfois on le cherche jusque dans nos assiettes.

Le bonheur, on le voit comment l’endroit où les soucis n’ont plus leur place.

Où les contrariétés n’existent plus.

Un endroit où on est libre.

Où on mange ce qu’on veut sans conséquence sur notre santé.

Insouciance. Calme. Sérénité.

C’est en tout cas l’idée du bonheur qu’on nous vend.

Le Marketing du bonheur fonctionne bien.

Mais il y a aussi, dans le monde merveilleux du développement personnel une surenchère de la vie heureuse.

Psychologie ou psychologie positive ?

Prenez la psychologie.

Quand vous allez parler un ou une psy, vous dénouez ce qui a bloqué dans votre passé. Ou pour règler une situation du présent (qui la plupart du temps a un lien avec vos traumatismes du passé).

Et on sait que les thérapies de ce type marchent. Elles prennent du temps certes, mais elles marchent.

Je suis tombée récemment sur un papier scientifique. Une étude.

Les chercheurs ont analysé des milliers d’études sur le bonheur au cours de plusieurs décennies et son objectif était de savoir si les psychologues ont appris comment rendre les gens heureux. 

Intéressant de se dire qu’avec les connaissances actuelles et en capitalisant sur toutes les recherches du passé, on devrait être en mesure de rendre les gens heureux.

Bon, les amies, je n’étais pas surprise du résultat.

On ne sait pas comment rendre les gens heureux.

Et même, ces 20 dernières années, avec l’avènement de la psychologie positive, les thérapies sont devenues moins efficaces.

Whaaaat.

Vous connaissez mon mantra.

La méthode importe peu.

Mais c’est quand même intéressant. 

Je pense que les différentes thérapies marchent en fonction de ce que vous cherchez à résoudre mais aussi de l’engagement que vous y mettez.

La question du bonheur

Mais le bonheur, être heureux, ne peut pas être l’objectif.

Imaginons ensemble un monde merveilleux où il n’y aurait que du bonheur.

Je commence, personnellement, à ressentir du stress en pensant à cette perspective.

D’abord, sur une échelle personnelle, que du bonheur revient à rester aveugle à la misère du monde.

Comment être tout le temps heureuse quand il y a des pandémies, guerres, …

Cela ne veut évidemment pas dire qu’il faut écouter les News tous les matins et pleurer.

Mais juste en prendre conscience.

Prendre conscience aussi du contraste de la vie.

Observez la nature.

Pourriez-vous autant apprécier le printemps sans être passé par l’automne et l’hiver ?

C’est une métaphore, bien sûr.

Parfois, le contraste de la vie s’exprime par une insatisfaction qui mène à une plus grande satisfaction pour démarrer un changement.

Un peu se poser la question : est-ce que je vis la vie que je souhaite vivre ?

Et aller créer un changement là où vous avez moins de satisfaction.

Et parfois, se sentir heureux ou heureuse est une sorte de choix.

Je vois beaucoup de gens vouloir changer leurs circonstances de vie en ce moment.

C’est un peu l’effet de l’année qui vient de s’écouler.

J’ai moi-même, parfois, par lassitude, des pensées sur une vie ailleurs, au soleil, où tout serait parfait.

Mais je sais aussi que peu importe l’endroit, il y a d’autres ingrédients de ma vie qui créent mon équilibre et où je n’ai pas besoin forcément de soleil.

Mais voilà, parfois, c’est humain d’avoir ces pensées.

Et avant de vous laisser, je vous invite à explorer cette piste de réflexion

Je vous propose de voir le bonheur, non pas comme une entité mesurable ou un ensemble de cases déjà cochées mais comme un sentiment, un état très subjectif.

Il se cache souvent derrière de petites satisfactions du quotidien, qui peuvent paraître insignifiantes.

Et surtout, le bonheur n’est pas une sorte de destination définitive à atteindre. 

Une sorte de vie au soleil, sous les cocotiers, avec des hamacs à siroter votre boisson favorite. ça c’est moi quand j’imagine arriver dans le Bonheur et ne plus le quitter !

Parce que par nature, l’être humain a besoin de progresser, d’évoluer et le sur-place n’est jamais la solution

C’est l’idée que je partage souvent ici. La vie est faite de mouvements. La vie est faite de contrastes. Et c’est l’équilibre entre ces mouvements et ces contrastes qui crée le bonheur.

Notes et Références

Diminishing Effectiveness of Happiness Interventions: Positive PsychologyStumbles on the Dodo Verdict – J Psychol Psychother, Vol. 10 Iss. 5 No: 385, à consulter ici

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