Aujourd’hui, nous parlons de l’injonction à SORT-IR de se zone de confort.
Dans la famille des expressions galvaudées, c’est un peu celle qui m’agace le plus.
Pourtant, s’il y a une injonction qui fait fureur depuis quelques années, c’est bien celle-là.
Vous savez toutes ces formules qui servent à motiver, à pousser à la performance qu’on confond souvent avec l’excellence.
“No pain, No Gain”
“Se challenger pour changer”
Il y a toutes ces citations d’empouvoirement sur les réseaux sociaux, celles où on doit faire chaque jour quelque chose qui nous rend inconfortable ou nous faire peur.
Vous pouvez essayer, jusqu’à l’épuisement.
Dans Un monde dans lequel vous DE-VEZ être agile, slasher, capable de tout plaquer sans angoisser.
Que veut dire « Sortir de sa zone de confort » ?
Aussi bien dans le monde du développement humain qu’en entreprise, tout le monde répète qu’il faut sortir de sa zone de confort ou « think outside the box ».
La question que poser cette injonction c’est surtout si on peut atteindre une forme de satisfaction en restant dans sa zone de confort.
Il y a quelques années, une cliente est venue me voir avec une question qui m’a parue étrange de premier abord, elle m’a dit : dans un monde où on nous dit de sortir de sa zone de confort, je ne ressens pas ce besoin, j’aime mon métier et ma vie telle que je l’ai construite. Suis-je normale ?
Oui parce qu’on a tendance à associer le fait de rester dans sa zone de confort à de la médiocrité, à un manque d’agilité.
Ce qui provoque beaucoup de culpabilité.
Mais la question est de savoir si, en restant dans sa zone de confort, on continue à développer sa curiosité et à ouvrir le champ des possibles.
Il n’y a pas de mal à choisir la sécurité, ce n’est pas de l’auto-sabotage, c’est juste un choix valable.
Parce que notre zone de confort nous protège aussi.
Aussi le terme “zone de confort” est utilisé littéralement dans le monde des chauffages. Faisant référence à une température optimale.
En psychologie, c’est un état où une personne se sent à l’aise et en contrôle de son environnement.
La question qui mérite, d’être posée est celle de savoir, par quel tour de magie intellectuelle, on s’est retrouvé à imposer la sortie de la zone de confort comme une aptitude d’amélioration de soi, une idée que l’anxiété améliore la performance.
La question du status-quo
Peut-on rester dans sa zone de confort en refusant toute idée de status-quo ?
C’est à dire cet ensemble de comportements, d’habitudes, de conditionnements. Parfois même de possessions (on peut applaudir la doctrine capitaliste qui a fait un excellent job de ce point de vue) qui nous enferment.
Parce qu’il y a une grande différence entre zone d’inertie ou passivité et zone de maîtrise.
Aussi bien au travail ( votre domaine d’expertise) que dans tous les autres aspects de votre vie vous avez des ressources.
il s’agit de tout ce socle de ressources qui vous permettent de vous sentir protégé.e et en sécurité.
Avant de vous laisser, voici la piste de réflexion pour la semaine :
Adoptons ce que j’appelle le « confort absolu ».
C’est cet état d’équilibre que l’on peut atteindre quand notre approche des situations est fluide.
En somme, un état où nous cultivons la joie, la sérénité et l’amour inconditionnel. Un peu « cheesy » ?
Juste anti status-quo
Pour aller plus loin
- Lire mon article sur les 5 outils pour réussir sans sortir de sa « zone de confort »
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