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Aujourd’hui, nous parlons de l’injonction à l’optimisme.

Comment rester optimiste sans tomber dans l’optimisme béat.

Nous parlons, donc, de cette obligation d’optimisme béat, de bonne humeur.

De cette couche supplémentaire qu’on rajoute en topping sur la positivité toxique, dont je vous parlais dans le premier épisode de ce podcast.

Regarder le verre à moitié plein.

Cette tendance à utiliser l’espoir déguisé en optimisme.

J’espère que ça va aller !

Mais ça ira mieux dans 3 semaines, 3 mois, 3 ans.

Quand tout cela sera terminé, j’irai tellement mieux.

Ne dit-on pas, d’ailleurs, que l’espoir fait vivre ?

Mais, l’optimisme n’est pas juste des mantras qui commencent par j’espère à se répéter 3 fois par jour. Le stress, n’a qu’à bien se tenir ! 

Rester optimiste

L’optimisme est une capacité.

Celle de traiter, d’abord, la réalité de la situation et avoir la conviction profonde que les choses vont s’arranger.

Parce que ce que les optimistes béats nous font croire, c’est qu’en espèrant, on va s’équiper contre le stress, la douleur à long terme.

Mais, vous l’avez peut-être remarqué, quand vous vous forcez à avoir cette attitude d’optimisme béat, le stress vous atteint plus vite que vous ne le pensez.

Rester optimiste malgré une réalité difficile

Quelle que soit la réalité à laquelle vous faites face : qu’elle soit une épreuve majeure de la vie comme la perte d’une personne chère ou l’imprimante au bureau qui fait un bourrage papier.

Et il y a chez les optimistes béats, cette idée perfectionniste que garder espoir va permettre de garder un certain contrôle. Mais sur quoi exactement ?

Parce que, quand la circonstance échappe à notre contrôle, il n’y a en réalité plus rien à contrôler.

L’attitude la plus utile est de s’asseoir avec ses émotions et de les accepter.

On peut aussi, utiliser des techniques méditatives pour retrouver un certain apaisement (et on peut accepter que ces techniques puissent ne pas marcher un certain temps).

Et c’est seulement, quand on ressent les émotions que nous avons à ressentir, quand on les autorise sans résistance, qu’on arrive à développer cette capacité, cette conviction, que les choses finissent par s’arranger.

Elles s’arrangent grâce à nos actions, notre compréhension de cette réalité mais aussi par notre perception de la réalité objective.

L’optimisme n’est pas cette attitude superficielle, à coups de posts partagés sur les réseaux sociaux. 

C’est un positionnement profond, une réelle conviction, que l’expérience humaine est équilibrée.

Ce n’est pas se répéter que “tout va toujours bien se passer”.

C’est se dire que l’expérience humaine ne suit pas toujours une trajectoire droite et directe.

Que, parfois, on recule avant d’avancer.

Et que les difficultés, les obstacles et les situations problématiques feront toujours partie de l’expérience humaine.

Avant de vous laisser, voici la piste de réflexion pour la semaine

Parfois, lorsque la vie nous met face à des moments difficiles, la réponse qui nous vient le plus est celle où on va chercher à aller mieux en regardant le verre à moitié plein.

On cherche à renforcer notre capacité à positiver (la plupart du temps parce que positiver est une injonction bien intériorisée).

On va utiliser les messages d’espoir, pour s’auto-persuader que tout ira bien ou mieux.

Et très souvent, cette attitude va nous aider juste à édulcorer notre réalité. Mais ce que j’ai constaté, c’est que l’espoir ne peut pas être une stratégie à long terme.

En tout cas, il n’est pas suffisant. Une approche plus utile, serait d’accepter ce que la réalité nous renvoie objectivement et accepter d’équilibrer ce constat avec le ressenti émotionnel du moment.

Et c’est la partie la plus inconfortable quoique utile pour rester optimiste.

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