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Je partage, dans cet épisode 30, les 3 leçons apprises de mes enfants et qui me servent tous les jours ou comment la maternité a influencé mon rapport au monde.

30 épisodes du podcast.

Je suis impressionnée moi-même et fière d’avoir tenu ma promesse d’un épisode de podcast chaque vendredi.

Cela m’a fait réfléchir au système que j’ai mis en place et qui marche dans tous les aspects de ma vie pour libérer du temps pour ce qui est important pour moi.

D’ailleurs, je vous parle de ce système dans une Masterclass que j’anime le 4 juin sur comment libérer du temps pour prendre soin de soi. 

Ou comment arrêter de jongler avec les TO-Do list à rallonge et la frustration en créant un système infaillible et durable.

Je vous mets les informations sur la Masterclass dans les notes de l’épisode.

Maintenant, je reviens à notre sujet du jour.

Je voulais cet épisode un peu plus personnel, pour marquer ce 30ème épisode.

Aujourd’hui, je vais partager avec vous les 3 leçons que j’ai apprises de mes enfants et qui me servent tous les jours.

Elles influencent même ma posture et la façon avec laquelle je me présente au monde.

Leçon 1 de la maternité : Les autres personnes font ce qu’elles  veulent, quand elles veulent, comme elles veulent

Une leçon assez violente mais oui, même si on a toujours le meilleur intérêt de nos enfants en tête, nous ne pouvons pas les contrôler. 

Comme le reste des humains qui nous entourent.

Nous ne pouvons pas contrôler leurs comportements. 

Ni leurs émotions. Ni les choix qu’ils ou elles font, en général.

Nous leur donnons une éducation pour leur apprendre à affronter le monde mais nous n’avons aucune garantie de l’usage qu’ils ou elles vont en faire.

Je me rappelle, avec chacun de mes enfants, d’un épisode particulier qui m’a fait réaliser cette vérité. 

Et croyez-moi, je fais des tentatives de temps à autre, pour me prouver que j’ai un peu le contrôle.

Mais, c’est plus simple d’accepter qu’on ne peut pas les contrôler.

Il y a, d’abord, une question de libre arbitre.

J’aimais bien faire ce jeu avec mes enfants : leur proposer un faux-choix. 

Par exemple : tu préfères le t-shirt blanc ou le t-shirt jaune. 

Mais parfois, je leur faisais choisir entre deux t-shirts blancs.

Tu veux le t-shirt blanc ou blanc ?

Et vous savez quoi, toujours avec une grande détermination ils choisissent et me montrent qu’ils sont en train de choisir.

De mon point de vue, c’est ce que je cherche. Je veux qu’ils se sentent libres et qu’ils assument leurs choix.

Mais, je sais au fond de moi, qu’ils vont forcément faire, un jour, des choix que je ne comprendrai pas et je me prépare à accepter cette idée.

Une idée qui est valable pour toutes les autres relations.

Nous voulons toujours que nos partenaires se comportent d’une certaine façon. Ou nous offrent des cadeaux. On veut aussi qu’ils ou elles nous écoutent quand on parle.

Mais la vérité, les amies, les gens font ce qu’ils veulent.

C’est ça qui est difficile avec les relations. Ce sont nos attentes et notre volonté que les autres s’y conforment.

Alors, vous allez me dire : comment se faire respecter par exemple ?

Nous rentrons, ici, dans un autre champ, celui des limites émotionnelles. Mais, en général, nos enfants et le reste du monde font ce qu’ils veulent. et nous n’avons aucun contrôle sur eux.

Leçon 2 : Ce n’est pas parce qu’on aime quelqu’un qu’on sait ce qu’il y a de mieux pour lui/elle

Je connaissais “théoriquement” cette leçon avant d’avoir des enfants mais elle s’est vérifiée après.

Nous faisons des choix et nous prenons des décisions, souvent sur la base de ce que nous connaissons.

Quand on décide d’allaiter ou pas nos enfants.

Ou à quel âge on les met en collectivité.

Dans quelle école les inscrire.

J’ai eu récemment ce débat avec mon fils aîné qui fait du karaté depuis 3 ans. 

Objectivement, je trouve que c’est un sport qui lui convient parfaitement.

Sauf qu’il veut arrêter.

Quand nous en discutons, j’entends ma propre déception qu’il prenne cette décision d’arrêter. Il n’y a évidemment pas d’enjeu ni d’ambition cachée.

C’est juste pour moi : pourquoi arrêter une activité qu’on aime ?

Mais il a ses raisons. Il aime ses raisons. Et il a de bons arguments pour m’expliquer pourquoi il veut arrêter.

Alors, un jour, je me suis assise avec moi-même et je suis arrivée à la conclusion que je ne savais pas mieux que lui.

C’est difficile de l’admettre.

Mais c’est lui qui a choisi à 3 ans de faire du karaté et c’est lui à presque 7 ans qui décide d’arrêter.

Et j’accepte son choix.

Cette leçon s’applique aussi dans tous les aspects de la vie.

De l’amie qui vous annonce sa décision de défaire son couple ou la collègue qui vous annonce qu’elle démissionne. 

C’est le même processus.

Quand nous projetons nos propres volontés sur les autres, nous ne servons pas la relation mais juste notre ego.

Leçon 3  : La seule personne qui a la possibilité de changer c’est vous-même

C’est une mauvaise nouvelle mais la meilleure nouvelle pour vous !

On peut penser que c’est injuste. Que les autres pourraient faire un effort pour se conformer à nos attentes.

Mais ce n’est pas possible. et si vous voulez le changement, c’est vous-mêmes que vous allez changer.

Je vais vous raconter mon histoire avec le sommeil des enfants.

Beaucoup de souffrance, de nuits hachées, de dette de sommeil.

Pour mon aîné, j’ai tellement maîtrisé le sujet du sommeil que je suis devenue psychorigide avec les routines, ce qu’il faut, ne faut pas manger le soir, le temps passé en extérieur été comme hiver.

Et vous savez quoi ? Il se réveillait quand même plusieurs fois par nuit !

Quelle claque !

Quand j’ai eu mon deuxième enfant, j’ai pris la décision qu’au lieu de vouloir contrôler son sommeil à lui, j’allais plutôt mettre en place une routine self-care pour moi-même.

ça va au delà du fameux “Dormez quand votre bébé dort” qui n’est pas forcément réaliste pour tous les parents.

C’est me dire que prendre soin de moi est ma responsabilité.

C’est aussi prendre le temps de me reposer.

Cela voulait dire aussi choisir mes priorités et mes combats.

Et ceci est valable par la suite, dans tous les aspects de la vie.

Quand vous changez votre relation avec vous-mêmes. 

Quand vous acceptez que vous êtes un être humain, non pas un robot qui exécute des tâches. 

Et quand vous laissez les autres suivre leur propre cheminement et créer le vôtre qui correspond à votre rythme.

C’est là où se trouve le vrai pouvoir !

Avant de vous laisser, je voudrais rajouter ceci

Ces leçons, j’aurais pu les apprendre autrement. D’ailleurs, je connaissais “intellectuellement” ces concepts avant d’avoir mes enfants.

Il se trouve que la maternité qui ne m’a pas laissé le choix certaines fois, m’a permis de passer à l’action et mettre en pratique des concepts jusque là théoriques.

Ce sont aussi ces 3 leçons qui influencent ma pratique avec mes clientes mais aussi la façon avec laquelle je me présente au monde avec une posture bienveillante, respectueuse et juste.

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